L’été nous a quitté

L’automne s’est installé

Avec ses feuilles colorées

Le paysage s’est transformé

Les arbres sont habillés

De rouge, de jaune, quelles beautés

Comment ne pas être comblés

Mais le vent aussi, ce coquin, s’est levé

Il s’amuse à ôter toute dignité

Aux êtres sages, vieux de milliers d’années

Tour à tour dépouillés

Ils se retrouvent dénudés

Sans rien pour affronter

La saison qui va arriver

L’Hiver, l’a-t-on nommé

Pour certains une joie, d’autres une calamité

Pour sa froideur il est réputé

Et on aime à le passer

Bien au chaud devant la cheminée

Confortables sur nos canapés

Et un chocolat pour nous réchauffer

Vivement l’esprit de la nouveauté

Le Printemps, l’a-t-on appelé

Il respire la gaité

Berce les nouveaux-nés

Inspire la créativité

Et laisse place à l’été

La saison des vacanciers

Chez lui on va se reposer

On l’a bien mérité

Après tout ce que l’on a traversé