L’été nous a quitté
L’automne s’est installé
Avec ses feuilles colorées
Le paysage s’est transformé
Les arbres sont habillés
De rouge, de jaune, quelles beautés
Comment ne pas être comblés
Mais le vent aussi, ce coquin, s’est levé
Il s’amuse à ôter toute dignité
Aux êtres sages, vieux de milliers d’années
Tour à tour dépouillés
Ils se retrouvent dénudés
Sans rien pour affronter
La saison qui va arriver
L’Hiver, l’a-t-on nommé
Pour certains une joie, d’autres une calamité
Pour sa froideur il est réputé
Et on aime à le passer
Bien au chaud devant la cheminée
Confortables sur nos canapés
Et un chocolat pour nous réchauffer
Vivement l’esprit de la nouveauté
Le Printemps, l’a-t-on appelé
Il respire la gaité
Berce les nouveaux-nés
Inspire la créativité
Et laisse place à l’été
La saison des vacanciers
Chez lui on va se reposer
On l’a bien mérité
Après tout ce que l’on a traversé
4 novembre 2021 at 11h42
La nudité est toujours digne
Au moins même t’hantée par l’air du tant elle n’abuse de personne en trompant…
N-L
4 novembre 2021 at 11h56
C’est vrai. C’est joliment dit!
4 novembre 2021 at 14h22
Difficile de faire la roue en étant nu ((e), de l’aqueux roule la vraie nature
Vaniteuse, orgueilleuse ou franche et généreuse
Une ride est riche à côté d’une farce esthétique
La grâce d’un tombé de sein autrement plus attirante qu’un emplâtre synthétique…