Mon câlin du matin ! Un ronronnement de pur bonheur, qu’il dure cinq minutes, un quart d’heure, plus d’une heure ! Ses petites pattes de chaque côté de mon cou, elle m’enlace et de sa tête me donne des petits coups. Plus de caresses ! Son museau touche le bout de mon nez, mordille affectueusement mon oreille, cherche la chaleur de ma longue chevelure. Plus de caresses ! Je la presse plus fort contre moi, l’encercle de mes bras, sa frimousse tantôt contre mon front, tantôt contre ma joue. À moitié couchée sur mon cœur dont elle écoute les battements, j’entends le son de sa respiration, le doux bruit de son ronron. Les yeux clos, je m’endors, à nouveau, apaisée. Lentement bercée par toute la tendresse de mon chaton, je me surprends à voler vers ce pays lointain, ce merveilleux pays des rêves dans lequel je vis des aventures par millier. À mon réveil, combien de temps s’est écoulé ? Une minute, deux minutes, un quart d’heure, une heure ? Mon jeune chat est toujours là. À côté de Morphée, elle m’offre la plus adorable des vues. Ressourcée, je suis prête pour attaquer ma journée.