Douce mort
C’est pendant une nuit brumeuse,
Presque orageuse,
Qu’un vieil homme se repose
Écoutant à côté sa femme causer,
Lorsqu’elle fit une courte pause
Pour tranquillement l’observer.
Il demeure allongé sur son lit,
Ne faisant aucun bruit.
Il dort paisiblement,
Aussi sagement qu’un enfant.
Ses paupières sont fermées,
Il ne peut contempler,
Tout près de la cheminée,
Son épouse adorée.
Alors elle se lève tout doucement
Pour sa respiration écouter calmement.
Il demeure tranquille sur son lit.
Il ne fait aucun bruit.
Le vieil homme n’inspire plus.
Le vieil homme n’expire plus.
Il est là.
Il est tout froid.
Alors elle comprend
Que son tendre mari vient d’emprunter le chemin du paradis.
Puis se faisant elle lui dit :
« Puisses-tu trouver la paix,
Maintenant là où tu es ! »
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